Du 29 au 31 octobre 2024, Douala, la capitale économique du Cameroun, a accueilli le troisième dialogue régional sur le REDD+ (Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation). Cet événement crucial a rassemblé des délégués de plusieurs pays africains, dont le Tchad, représenté par l’Association des Femmes Peules et peuples Autochtones.
L’atelier, dirigé par Madame Luciana, a mis l’accent sur la nécessité d’un cadre standardisé pour la mise en œuvre du REDD+. Ce cadre vise à remédier aux incohérences observées dans divers pays et à garantir une approche cohérente face aux défis de la déforestation.
Les discussions ont également souligné l’importance des projets privés lancés par les communautés locales pour obtenir des crédits carbone. Ces initiatives renforcent non seulement leur résilience économique, mais elles valorisent également les savoirs traditionnels, essentiels à la préservation des écosystèmes.
Les participants ont convenu de plusieurs objectifs clés : analyser le processus REDD+, identifier les acteurs locaux impliqués, développer des indicateurs pour mesurer les résultats et établir un cadre juridique solide protégeant les droits des peuples autochtones.
Cet atelier a non seulement favorisé un dialogue constructif entre les nations africaines, mais il a également souligné l’importance d’inclure les voix des communautés locales dans la lutte contre le changement climatique. En intégrant ces perspectives diverses, on pave la voie vers un avenir durable et équitable pour tous. La coopération régionale est essentielle pour relever les défis environnementaux et construire un monde où l’homme et la nature coexistent harmonieusement.