– Communiqué de presse –
Reaction d’AFPAT au massacre perpétré contre des populations civiles de la communauté peules ce mercredi 14 mai 2025 dans le village de Mandakao, dans la province du Logone Occidental.
L’Association des Femmes Peules et Peuples Autochtones du Tchad (AFPAT) a appris avec horreur le massacre perpétré contre des populations civiles de la communauté peules ce mercredi 14 mai 2025 dans le village de Mandakao, dans la province du Logone Occidental. AFPAT présente avant tout ses condoléances aux proches des victimes et à l’ensemble des communautés victimes innocentes de ces violences.
AFPAT souhaite désormais que la justice soit rendue à ces victimes et appelle les autorités à agir avec diligence pour identifier, arrêter, juger et condamner l’ensemble des responsables de ces crimes odieux. AFPAT a appris avec satisfaction la mobilisation du gouvernement et de la justice dans cette affaire. AFPAT appelle l’ensemble des communautés à rester pacifiques et à faire confiance à la justice de notre pays.
AFPAT regrette le développement des violences communautaires dans notre pays le Tchad et rappelle que les communautés, quelles que soient leurs ethnies, leur religion ou leur mode de vie ont vécu en paix pendant des décennies, faisant la richesse de notre pays. En massacrant des femmes, des enfants et des personnes âgées, des personnes sacrées dans nos valeurs africaines, les barbares ayant perpétré ces massacres ont porté atteinte non seulement à nos communautés mais aussi à notre jeunesse, à notre identité, à notre histoire, à notre pays et à notre continent. Ils doivent être jugés et punis avec la plus grande sévérité.
AFPAT poursuivra sans relâche son combat contre la haine et la violence ethnique et apportera sa contribution au dialogue intercommunautaire, à la vie en harmonie entre les différents occupants de la terre dans un esprit de paix, de justice et de partage qui sont au cœur du notre principe de vie : le Pulaku.
N’oublions jamais que tôt pour certains, ou tard pour d’autres, mais tous un jour, nous partirons sous la terre sur laquelle on tue aujourd’hui et ce jour-là, c’est elle qui nous jugera.